lundi 25 février 2013

Gourdasse !

                                                                                 

          Très belle réaction sur Les Pieds Noirs. 
     Où Le Brebis se fait redresser les Bretelles. 
Disons que le champ sémantique de la métaphore pédestre  comportait un spectre trop large, car,  dire "Cosmopolite " par-ci, ou "Apatride" par là, lasse quelque peu, non ?
DSQ étant né à Casablanca, ou un truc du genre, 
 on brode, on brode, et la dentelle
avec des sabots, "ça le fait pas",
comme disent les jeunes  ...
Sur la forme et l'esprit, Nando a raison.
Quand on a l'expérience de la vie, qu'on traite Brebis de "Gourdasse"
et de "Ducon Lajoie"
et que surtout, on a les arguments pour le faire,
et quand, de plus,  on honnit Macias 
que l'Algérie devrait emprisonner,
et Halimi, l'avorteuse number 2,
on est, de fait, un ami ! 
Cela fait très plaisir de savoir ce que certains lecteurs ont dans le ventre :
Un Cri du Coeur !
Sur les français à la Crémieux, 
La crème de la crème,
et les ... Autres.
Un seul point de désaccord :
fautes de conscience et d'intelligence,
ceci n'est ni un blog militant, ni un blog politique,
LBG se permet juste,
entre 2 chansons, quelques petites réflexions,
du cru...

8 commentaires:

  1. O.K. je retire le Ducon Lajoie et la Gourdasse ...faut quand même comprendre que , cette année , cela fait juste 50 ans que nous subissons cet amalgame juifs/pieds-noirs ,tout comme celui fait avec les putes pieds-rouges du style Bedos , chiens de porteur de valise du F.L.N.et collabos des égorgeurs...
    Pour moi l'incident est clos et j'accepte l'honneur que tu me fait de me compter parmi tes amis

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    1. S'il te plait, ne retire rien ! Pour moi, il n'y a aucun incident. Je ne l'ai pas mal vécu du tout, bien au contraire. Ça fait plaisir de constater qu'il n'y ait pas que des couillons qui passent, par hasard, ici...Cordialement. LG

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  2. Merci à Nando pour ce coup de gueule salutaire car j'y était moi aussi! Par facilité j'assimilais juifs et pied-noirs ce qui n'est pas le cas.

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  3. En même temps si je puis me permettre, les amalgames sont faciles de tout bord, ma grand mère n' a pas fait de pipe aux Allemands ( je crois même qu' elle n' en faisait pas à mon grand père) qui n' a vendu personne pour du saucisson, et même pas du pinard. A part ça eux non plus n' estimaient pas De Gaulle .

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  4. @ citoyen engagé :en 1962 , environ un million de français ont quitté l'Algérie , 130.000 d'entre eux étaient juifs (décret Crémieux ) , ce qui laisse tout de même 870.000 chrétiens à qui les égorgeurs du F.L.N. avaient promis le fameux LA VALISE OU LE CERCUEIL ! à signaler aussi que l'immense majorité d'entre eux n'étaient pas des colons qui avaient " fait suer le burnous aux arabes " mais des ouvriers , des fonctionnaires , des petits artisans etc. Comme dans toutes les tragédies , les friqués n'avaient pas attendu le dernier moment pour se tirer !
    Pour Orfeenix je ne doute pas un seul instant de la droiture de tes grands parents , mais laissons la parole à Michel Audiard (voir plus bas )

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  5. « Puisqu'il faut que quelqu'un se dévoue... quitte à me faire quelques nouveaux amis... je vais me répéter : il n'y a pas eu dans toute l'Europe occupée, de citoyens plus enclins au "balançage" que les französichs. Délateurs, anonymographes, faisant la queue dès potron-minet aux guichets des Kommandantur, dénonçant les tapeurs de faux tiquets, les fraudeurs d'étoiles jaunes ou tout simplement le voisin de palier qui venait de recevoir du jambon d'Auvergne, ou la petite blonde d'en face qui "ne voulait rien savoir". Il paraît qu'à la fin, les fritz ne décachetaient même plus les enveloppes. Les services étaient saturés.

    Tout ça n'est pas bien grave. Des remarques, c'est tout. Je ne règle pas de comptes. J'en veux à personne. Je pardonne tout. Pour que tout soit bien net, j'ajouterais même ceci : je préfère les lâches aux héros. Les premiers sont fragiles, friables, inquiêts, en final assez démunis. Les seconds me font franchement peur. Ils ont presque toujours un pistolet chargé dans la tête, un meurtre qui mijote au bain-marie quelque part dans leur cerveau plein de rêves d'exploits.

    Le héros d'alors était ce genre de type qui vous flinguait un soldat allemand dans le métro. Bravo, bravo ! Mais le lendemain une affiche rouge informait la population que cinquante otages avaient été fusillés contre le mur de la Santé. Vous auriez pu être un de ces otages. Pensez-y avant d'applaudir. On peut échapper aux mouchards, beaucoup plus rarement aux héros. Personnellement, je me souviens d'avoir toujours fait très gaffe aux uns comme aux autres. Pas causant. Au bistrot, par exemple, ou dans la queue devant l'épicier, lorsqu'un de mes bouillants compatriotes exhaltait les succès militaires de la Wermarcht, je ne me serais jamais avisé de le contredire, approuvant au contraire quitte à « en remettre ». Les lieux publics étaient pleins, comme ça, de provocateurs qui passaient par là, vous glissaient un petit mot, guettaient la réponse et vous envoyaient au poteau. Beaucoup sont morts, des gens bien innocents d'avoir répondu étourdiment à leur concierge. La Résistance aurait-elle fait plus de mal que de bien ? Question à ne pas poser même trente-cinq ans après. Mais j'ai toujours eu un sens inné de ce qu'il ne faut pas écrire. Ca dérange les "paranoïaques".

    Des années plus tard, on peut toujours raconter qu'on a abrité des parachutistes anglais, zigouillé des feldwebel, niqué des "souris grises", rendu Himler maboul à force de malice. Mais lorsqu'on est dans la mouise, il y va un peu différemment. Et nous y étions ! Pour subsister, nous autres (je parle des enfants du quartier) n'ayant pas le privilège d'opérer dans le marché noir, d'exporter des métaux non ferreux, ni de construire le mur de l'Atlantique, ni de diner chez les Abetz, on volait des vélos. Combien ? J'ai oublié. Des cycles pas toujours pimpants qu'on échangeait chez les commerçants "honnêtes" contre de la margarine, quelques litres de pinard trafiqué, ou mieux encore, de ces boissons bizarres, qui s'appelaient des trucs comme "Kina roc", des elixirs qui vous dégringolaient tout droit dans les godasses, parfois aussi contre des Gauloises piquées par des types qui travaillaient à la Régie. Tout le monde volait un petit peu. Fallait bien. »

    Michel Audiard, Paris-Match n° 1525, 18 août 1975

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    1. @Nando, je n'ai pas vécu à ton époque, je n'en sais donc rien. Les Franchouilles sont aujourd'hui les souchiens des judéo-amerloques et de l'invasion ! La victoire de 1945 fut pire qu'une défaite, une catastrophe pour la France ! Voyons où nous en sommes, 70 ans après. Une Europe entière sous la solde de Goldman Sachs : ah, quelle victoire !

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