lundi 25 mars 2013

Barbara, Göttingen and the BBC



                                                                             

    A pleurer de rires* : 50 ans plus tard, en souvenance d'un  obscur traité franco-allemand, les anglais et la BBC découvrent  Barbara, au travers de Göttingen,    eux, dont la radio ne diffuse jamais de chanson française, ou de quelle qu'autre langue que ce soit, sauf exception. Il n'est jamais trop tard, nous direz-vous, (écoutez l'émission allemande de la commémoration, vous y entendrez De Gaulle, parler  et Barbara, enrhumée, chanter, en allemand, ça vaut son pesant d'or), mais ne soyons pas dupes, si l'on apprécie  artistiquement la manœuvre, la ficelle idéologique en est grossière et même, osons le dire, odieuse : c'est une pitoyable stratégie et singerie politiques.  Ce n'est pas pour faire honneur à la culture française dont les anglo-américains n'ont que faire, mais pour une fois de plus accélérer la propagande occidentaliste : le sionisme, au coeur de l'occident, est  aux aguets, il fait flèche de tout bois.  Et pourquoi pas au travers d'un lied de la défunte, pour redorer son blason, et se refaire une virginité, en puisant dans l'inconscient collectif "français". Lisez les commentaires (écrits peut-être par les journaleux eux-mêmes, et voyez les noms des signataires) : tous,  tournent-ils, en premier lieu, autour du drame des drames : la Shoah,  avec "Nuit et Brouillard", puis, ensuite, viennent  le racisme, l'Apartheid, les droits LGBT , "Glad to be Gay" du médiocre Tom Robinson (vu sur scène à Londres : un désastre) ,  les bienfaits du mondialisme,  puis de ceux du communisme, dont un diabolique encensement de l'Internationale, chanson  "contre la tyrannie", qui aura laissé sur son sillage, rappelons-le,  des dizaines de millions de mort... L'intégralité des poncifs qui ont imprégné la populace, tels des vices, y passent. A quand une chanson sur Gaza ou sur l'Irak  ?... D'autant qu'à l'époque, rappelons-le, la communauté juive francophone avait fort peu goûté la chanson. Eut-elle été écrite par une goye, que sa diffusion en eut aussitôt été interdite, et l'artiste, bannie.


                                                   
     Les chanteurs cités, pour ce top 20, vont de Bob Dylan à Paul Simon,  passent par Jean Ferrat , ou David Hasselhof, pour la plupart,  ils sont de la "confrérie dispatchée", qui pars  de Prague finit au-delà d' Odessa, un hasard d'une pureté ab-so-lue. 
    On notera l'absence appuyée, et quasi éhontée, des "gentils" séfarades. Enrico Macias n'est donc pas cité avec "Enfants de tous pays" ?  Quelle injustice !    Ce n' est pas le génie de Barbara que les chefs médiatiques tiennent à  illustrer, mais la mise en chanson de la sanglante victoire américano-sioniste, ainsi que  le triomphe  de l'épouvantable mentalité "US", dont le principe est de déclencher et de fomenter  des guerres, au nom de la "Paix" pour asseoir, encore et encore, son pouvoir destructeur.
                                                          
                                                      
                                                     
    
  Baratin, idéologie, charabia shalomesques habituels, à comprendre à l'envers. Le Nouvel Ordre Mondial creuse son sillon dans la douleur d'une crise économique fabriquée et, avant que les peuples n'admettent Jérusalem comme capitale mondiale ce qui est le but,  les puissants jouent de tous leurs atouts, abattant progressivement leurs cartes... Nous ne soupçonnions pas qu'une de celle-ci eusse pu s'appeler, "Göttingen".Une si curieuse et soudaine promotion de Barbara, au-delà des frontières, recèle évidemment   anguille sous roche. 
    Au vu et au su de ce que les USA ont pu saccager, des populations du Japon à celles d'Allemagne, par l'utilisation du Napalm, d'armes à l'uranium appauvri, ou à celle de la Bombe H; au vu et au su, de ce que Israël fait subir à la Palestine,  savez-vous ce que ferait peut-être une Barbara, avant de rentrer,  sur le plateau de la scène internationale ? Se  planquer dans les coulisses pour pleurer, et comme Brel, vomir sa bile, et  chier sa honte ! 


                                     
    Pauvre et triste Barbara, encensée et traînée, à son insu, dans la boue d'une propagande américaine rondement menée, elle, qui, loin de l'incestueux et crado Gainsbourg,  très loin, du prétentieux, pédophile, et déterré Ivo Livi, dit Montand, cultivait, dans l'intimité de sa vie et de son jardinet,  chaleur, gentillesse,  et   discrétion. 
    Dans son fameux sketch, Bourvil, ivre,  disait : "L'eau ferrugineuse, oui ! L'alcool, non", et la propagande amerloque, ennemie par essence des nations, sauf de la sienne et de celle d'Israël,  frères en gémellité  est un alcool  fort qui contient un poison mortel dont le symptômes sont les suivants :  griserie puis éradication. 


                                                        
Dresde, après le passage aérien  des "alliés". Qui, pour en chanter les morts ?


"Ô, faites, que jamais ne revienne
le temps du sang et de la Haine
à Gaza, à Bagdad, en Lybie, etc., etc."
                                                                               

Que les Amerloques et leurs alliés qui sont les pires va-t-en guerres  et donneurs de leçons qui soient, donnent en premier l'exemple !

* L'on peut douter du bien-fondé de l'existence d'un blog, mais cette affaire du "traité allemand et de la chanson", ne lui aura jamais autant donné  de sens, et, allez, disons-le,  ses lettres de noblesse.

                                                                               

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