mercredi 5 décembre 2012

Orfeenix l'unique !




Orfeenix n'aime point trop les Soeur Aryennes, cela nous la  rend, et nous les rend, l'une et les autres, encore plus précieuses. C'est  ça le principe de La Galleuse, concilier et réconcilier l'inconciliable :




"Enviables pantins, jouets de doigts effilés,
Ficelles reliées à des ciels sans bavures,
Vos veines lézardées aux fragiles nervures
Persisteront privées de sanguins défilés.

Jamais aucun de vous au mal ne succomba,
Car vous obéïssez , humbles poupées dociles,
La cire de vos peaux ni l' arc de vos faux cils
Ne veut l' éternité objet de nos combats.

Les régimes se suivent, passent les années,
Vos regards vont défier les volcans, les tempêtes,
Vous traversez le temps des gestes qu' il répète,
Drapant à l' au -delà des tissus surannés.

ô vous les derniers rois dominant les vilains,
Vous savez que le prix d' être libre est trop cher,
Vieillir figé vaut mieux que souffrir dans sa chair,
Je le sais, automate d' un dieu sybillin."



 
By Courtesy of
Orfeenix, d'autant plus belle qu'elle est verte
de rage. On adore !
 
 
 


 

20 commentaires:

  1. Les poèmes d'Orfeenix, ils devraient être obligatoires, sur les tables de nuit et dans les écoles aussi.
    Nan mais...^^

    Et la personne est jolie, de corps comme de coeur :)
    Besos à vous deux ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci mon pirate, ton amitié aussi devrait être obligatoire!

      Supprimer
  2. Ma Gallinette, ce n' est pas les soeurs aryennes que je n' aime pas, ce sont certaines propositions radicales qu' elles expriment! Mais de toi en tout cas, je suis inconditionnelle, discuter avec toi est un enrichissement et les propos provocateurs que tu peux tenir sont juste un ornement rhétorique pour cacher un coeur immense.

    RépondreSupprimer
  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout le monde se pose la question. A dire vrai, est-ce important ? Un site dit avoir rencontré Freya à Angers.

      Supprimer
    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    3. sans doute, mais qui le saura ? Ce sont les troubles du virtuel. J'y suis bien un Brebis !

      Supprimer
    4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    5. Tu m'en apprends de bonnes...Les femmes se sont, entre autres, fait avoir par la meurtrière Simone Veil

      Supprimer
    6. On l'a notre Louise labbé, : Orfeenix, et George sand était une femme !

      Supprimer
  4. Dissipons donc les doutes abbatiaux : http://www.nationalemancipe.info/2012/10/interview-exclusive-de-freya-von-asgard.html

    Mais, à la fin, cet abbé en est-il vraiment un? Ne serait-ce point quelque abbesse travestie? Venez-ci, mon père, que je passe la main sous votre robe afin de pouvoir m'écrier en bonne chrétienne "Duos habet, et bene pendentes!" avant que de vous gratifier d'une Sainte Fellation!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Car qui s'aventure en nos décolletés glorieux ne peut en revanche que s'exclamer : "Duos habet, et bene tenentes!"

      Supprimer
    2. Je suis intéressée par votre conception de la France catholique énoncée plus bas et vais me pencher sur vos hémisphères cérébraux d' un peu plus près...

      Supprimer
    3. Conceptuellement, le catholicisme n'est pas une religion, il est une (parmi d'autres) interprétation de la Bible. Disons que le christianisme est la doxa et le catholicisme romain une de ses praxis.

      Historiquement, le catholicisme est une acculturation spirituelle entre christianisme et paganismes, dans la mesure où il s'est construit simultanément avec et contre les paganismes l’ayant précédé en terre d’Occident, et s'est développé sur les restes d’anciennes croyances païennes que le christianisme a absorbé pour les mieux contrôler. La liturgie païenne fut réinvestie, des chapelles et des églises bâties sur les anciens lieux de culte, près de pierres, de sources ou d’arbres sacrés ; les moments de l’année consacrés par les fêtes païennes ( solstices, équinoxes, changements de saisons ) s'en vinrent coïncider avec les grandes fêtes chrétiennes ( Noël au solstice d’hiver, Saint-Jean à celui d’été, Pâques à l’équinoxe de printemps ) ; et durant son pontificat (590-604) le pape Grégoire le Grand conseilla « Il ne faut pas empêcher les païens de s’asseoir autour de ces temples, mais, au contraire, les encourager à construire leurs huttes en branche autour du sanctuaire et à y préparer leurs repas rituels. Mais il faut qu’il fasse cela les jours anniversaires des martyrs pour qu’ils n’immolent plus leurs animaux au Diable, mais à Dieu. Si on leur laisse ainsi leurs joies terrestres, ils s’abandonneront d’autant plus volontiers aux joies célestes » ( Saint Grégoire, Registrum 1, lettre 30 )

      Intellectuellement, la catholicisme fut également une acculturation entre la Révélation et le legs culturel des grands philosophes païens : professant dès le III° siècle la transcendance de l’Un divin, le néoplatonisme (en tant que synthèse du platonisme, du stoïcisme et de l’aristotélicisme ) dominera toute la pensée chrétienne du Moyen-Âge et de la Renaissance. On retrouvera ainsi l’inspiration de Platon chez Saint-Augustin , puis des tendances néo-platoniciennes chez Saint-Anselme , enfin celle d’Aristote chez Saint-Thomas d’Aquin à partir du XIIIe siècle … par cette façon de fidélité à la religion antique , on peut considérer que les philosophes scolastiques furent les continuateurs directs de l’hellénisme , en ce sens que loin d’être vue comme s’opposant à la religion, la culture profane antique devait en être considérée comme la préparation , les sages de la Grèce y tenant un rôle similaire à celui des prophètes vétérotestamentaires. Et ce n’est qu’au XVI° siècle , avec la Réforme, que sera critiquée cette acculturation considérée comme une contamination de la théologie chrétienne par la philosophie païenne, notamment par Erasme qui s’exclamera « Quelles relations peut-il y avoir entre le Christ et Aristote ? » ( Lettre à Martin Dorp, 1515 )

      Le catholicisme peut donc être considéré comme un modèle de comportement social, avec sa culture et son éthique, logique qui poussée à son paroxysme permet de déduire qu'on peut fort bien être catholique sans être chrétien. Et à la Sororité Aryenne, nous voulons croire que c'est cette déduction qui avait fait écrire au grand admirateur d'Auguste Comte qu'était Charles Maurras "le catholicisme romain nous a préservé de devenir chrétien" - Charles Maurras, ultramontain et patriote français.

      Supprimer
  5. Tu as donc gagné le droit, à cette vesprée, de brouter nos vagins parfumés!

    RépondreSupprimer
  6. Comme, la quiétude de ce poème vous ressemble.
    Malgré tout.

    RépondreSupprimer