lundi 10 décembre 2012

La Brebis se Confit...en dévotion

 
Hier !
Toujours cette manie du camouflage,
le masque étant armure...
Et toute Brebis, fragile par essence, en a besoin !
     
 
 
 
 
Un certain Monsieur, qui se prétend  de droite nationaliste,  de cette droite bornée et viscéralement anti-islam, qui constate, comme le site fdesouche, l'inondation catastrophique dans la maison, mais refuse de pointer l'attention sur les mains qui tiennent les robinet ouverts, s'est fendu d'une espèce de communiqué, prétendant que la photo placée en façade de LBG, ne représentait pas La Brebis, c'est à dire nous-même. La Brebis est donc dans l'obligation de le contredire, même si bien sûr, à escient, nous n'avons pas placé une  image  de nous, amoindri et défait par la maladie (un sérieux souci d'oesophage + d'estomac, entre autre) qui nous a mis définitivement hors-circuit.  D'autres, afin de mieux anéantir notre propos, sinon notre existence gênante, ont même utilisé le terme  élégant de "court-circuité", afin sans doute de déligitimer l'ensemble de notre parole, et de lui ôter toute valeur, sans savoir, bien sûr, que des soucis rémanents (dont ce syndrome de Kundalini, dont nous reparlerons) nous ont obligé à quitter le monde, et à l'observer de loin. Le virtuel est étrange, on nous aura souvent pris pour quelqu'un d'autre. On aura même pensé que, photos en noir et blanc obligent,  nous avions, qui sait, dans les 70 ans... !  Quel tintamarre et  de fantasmagories, aussi,  voyons-nous tourner autour des Soeurs Aryennes, que certains certifient être 1 seul et même homme ! Eh oui, qu'importe ce que ce Monsieur au jeu trouble, puisse penser, nous sommes bien cette photo, et derrière cette apparence éphémère, cette âme, rebelle au possible, rebellion qui a pour fonction première de déranger, et donc, de déplaire.  Quelle aberration d'avoir à se justifier, mais ce sont là, les aléas du jeu du Virtuel. Notons toutefois que les personnes les plus virulentes à notre égard, sont personnes que nous n'avons pas attaquées directement, et qui, comme par hasard, sont toutes guées !  Quelle conclusion en tirer ? Genet disait que l'humour le plus vache émanait des vieilles tantes. Avait-il tort ? Nous prendrons donc tout cela pour ceci.
 

 
"Comme me font, me laissent, et me défont les temps"
                                                                                 
 
 "Mon Enfance"  (oubliez à l'en-tête, la ridicule interprétation de Gréco qui ne chante pas dans son registre) est une poésie mélancolique sur le passage des ans, qui aura beaucoup inspiré Barbara et Ferré, qui sont, indiscutablement les deux plus grands, même si l'une et l'autre auraient mieux fait de s'abstenir sur la fin, car l'on ne s'exhibe  pas dans la dégradation.  




Pour en revenir à notre dit-avatar, cette photo du placard nous enchante, car elle marque un temps extraordinairement précieux pour nous, et est symptomatique de ce que sera notre regard, stupéfait, inquisiteur, interrogateur sur un monde qui ne nous concerne que peu.  Chacun voit midi à sa porte, et selon, son optique. Ibara qui est aussi un personnage public est à découvert. Lhddt, par exemple,  a, quant à sa logique d'anonymat total, une lignée respectable et compréhensible. Chriss, Orfeenix, aussi, qui, en publiant des photos d'elles-mêmes, ont décidé d'être semi-anonymes. Certains, comme Sir Shumule ne parlent que d'eux-mêmes, d'autres, que des autres, justement. Le manque d'humour, cependant, est rédhibitoire. A chacun sa ligne éditoriale et son chemin, l'important étant de ne pas en démordre et d'en dévier.  Nous avons choisi une voie intermédiaire,  qui nous a valu des déboires, que nous supputions :  l'heure étant grave, la bascule  étant proche, elle n'est  plus à l'hypocrisie, et à la cachotterie.


                                                     

On doit donc, selon nos lois,  foncer à visage découvert, d'autant qu'une certaine dose d'adversité et la haine d'autrui nous  servent d'essence dans notre moteur. Nous en avons besoin. Vous noterez cependant que nous ne nous permettons jamais,  d'aller faire des fausses révélations nocives sur qui que ce soit qui n'est pas un personnage public, dans le but seul de nuire. Nous tirons à vue de nez sur les ordures :. qui nous torturent et  ont pignon sur rue, pas sur les errants de la toile, car, nous ne sommes là, rien que des errants. Connaissant les lois et les règles de certains milieux, nous aurions détesté y appartenir, c'est pour cela, entre autre, que nous buvons et fumons pour sacrifier une voix lyrique qui nous pesait.

                                                      
L'amour pour autrui n'est pas inscrit dans nos gènes. Ce sont la misanthropie et la solitude qui, après des expériences humaines désastreuses dont nous sommes en partie responsables, sont désormais nos guides. Notre maxime n'est pas "aimez-vous les uns, les autres", mais  "méfiez-vous les un des autres". Nous remercions ceux qui condescendent à venir nous lire, toutefois, ils ne sont pas notre plus belle histoire d'amour. Nos histoires d'amour n'ont rien de charnelles, elles sont spirituelles, secrètes, associées à la mémoire, et ne concernent que nos proches, humains et animaux, présents ou absents. Ceux qui nous haïssent, qu'ils nous ait connu dans le passé ou non,  et qui, néanmoins, nous suivent à la trace, perdent indéniablement leur précieux temps. Ouste ! Être pris pour un con nous indiffère, mais  pour un double-con, nous irrite, car, en ce cas, c'est de la malhonnêteté de leur part, mais cette dernière est un défaut fort répandu. Cordialement. Signé : La Brebis à la fois Éphémère et Éternelle.
 
      
 
 
Avant-hier !  
                                                                              Aujourd'hui (2010) !
 
 
  Aujourd'hui, (2011) de près, en tenue de camouflage, comme d'habitude  !
 

   Ce n'est pas du tout notre approche de la Solitude
                    mais il est intéressant de voir
             comment d'immenses artistes la content
                                     et l'apprivoisent.

 
                                                                               



 
 
 
 
 
 
 

2 commentaires:

  1. Un seul mot: Respect !
    Amitié,
    Trini

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  2. Magnifique ! Je vous aime Brebis !
    Maleka Taus...à la plume de paon..

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