mardi 18 février 2014

Ô Bar Bara,


Piano, voix,  accordéon, mélodie, poésie, silhouette, maquillage, regard intense et magnétique, rideau de perles de verre, projecteurs,
corps de danseuse,  et v'lan, le sortilège est jeté, bien plus que chez la miss Farmer,  avec son décorum et ses artifices morbides, à coups de millions.
Un des plus miraculeux vampires femelles que l'univers aura procréés et engendrés.
Atemporelle, intemporelle, hors du temps.
La vidéo est de 73, lorgnez les artistes des années 80, tant ils paraissent, eux, datés.
A l'exception de Nougaro, personne ne lui arrive à la cheville.
Ni Piaf la beugleuse, ni Ferré, magnifique en disque, poussif sur scène, ni Brassens, grand écrivain mais chanteur ennuyeux à mourir, ni Brel, grandiose mais aux musiques lourdingues.
De 63 à 74, 11 ans de génie pur, à  la fois,
 mante, sainteté, créature, religieuse et religion. 
"Nous danserons encore,
ti, ta da di da diiii, avec tééé yeux de jade,
mèèèè, nous reviendras-tu,
de l'abcdère à l'abbé céri, et sur pieds, rétabli,            laaaaa, la, la, la, laaaa,
di, di, di, di, di, diiii,... à Marienbad, boum, boum...naaa, na, na, na, na, naaaa..."

                                                                            

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