mercredi 16 avril 2014

Prions !



Intensément, et loin des regards, souvent, à  genoux, à même le sol, à la gueuse, dans une discrétion et une chasteté qui feraient pâlir un  stylite, nous  prions, pour que Dieu dessille les yeux des infâmes. 
Ainsi, l'autre jour, plongé dans notre adoration du Seigneur, soudain, notre museau  perçut un intense parfum de violettes qui pénétrait brusquement dans la petite chambre bordélique. 
Était-ce une bouteille d'assouplisseur Ariel  qui se serait  épanchée, et aurait coulé le long de l'étagère encombrée ?
Notre oeil virevolta et fit le tour de la pièce !
Nul Ariel à l'horizon, et combien cette odeur de violette, quasi visible, quasi violacée, 
nous éloignait de celle des charognes humaines.
Était-ce nous ? Nos propres effluves ?
Sniff, sniff...Non, ncomme à l'ordinaire, nous sentions le bouc.
Innocent ! C'est l'esprit de Padre Pio !
Pio qui avait entendu notre appel, Pio qui descendait de ses plans divins, 
pour nous remercier de notre contrition et de nos exercises spirituels dont une voix, celle du saint Padre lui-même, nous  dit, qu'au regard du Ciel, ils étaient, citons-le, "des prouesses".
En quoi constituait notre prière ?
"Ceci est notre sang, ceci est notre sol.
Nous ne voulons pas, non,  d'une France licratisée jusqu'à la moelle."  Le Padre, brandissant la croix, et ses paumes stigmatisées, non plus !

 
Violetta, of course, dedicata a Pio. 
Comment cette Violette avait-elle pu échapper si longtemps à notre vigilence et à notre 
connaissance ?  C'est un mystère.




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